Socialisation

Depuis quelques temps on entend ce mot sur toutes les bouches et c’est tant mieux! Cependant d’une bouche à l’autre ça peut vouloir dire tout et rien.

La définition du Larousse : Processus par lequel l’enfant intériorise les divers éléments de la culture environnante (valeurs, normes, codes symboliques et règles de conduite) et s’intègre dans la vie sociale.

Je vous invite à lire ici ce qu’est un travail de socialisation pour moi.

 

Comme vous l’avez vu précédemment dans la rubrique éthique, mon histoire avec l’éducation et plus tard le comportement m’a poussé  à l’intérêt du travail de socialisation/sociabilisation.

Nos chiots naissent en maison et passe le premier mois de leur vie entièrement à l’intérieur. Ce qui permet aux chiots d’être confrontés dès leurs plus jeune age aux bruits et mouvements qu’implique la vie en maison.

Bien avant de voir et d’entendre, ils sont soumis à des tests de simulations neurologiques précoce liés au programme « Super-Dog ». 

Ces tests ont pour vocation: 

 

  • Des performances cardio-vasculaires améliorées
  • Un battement cardiaque plus fort
  •  Des glandes surrénales plus performantes
  • Une plus grande tolérance au stress
  • Une meilleur résistance aux maladies infectieuses

A partir de 3 semaines, les chiots commencent à voir et entendre, c’est donc progressivement que nous allons les exposer aux bruits et au divers environnements aux-quels ils seront confrontés. 

 En effet régulièrement amenée à rencontrer des chiots de tous horizons, j’ai pu m’apercevoir que l’on rencontres malheureusement beaucoup de chiots mal sociabilisés. C’est à dire des chiens qui ont peur des choses basiques comme le grincement d’une chaise, le bruit de l’aspirateur, la vue d’une voiture, le toucher d’une grille etc….

Certains disent que la génétique affecte 35% des performances, les autres 65% viendraient de l’éducation. Mes expériences personnelles me poussent à croire que la part génétique et l’imprégnation de la mère ont un impact plus fort que celui de l’éducation.

Ainsi le tempérament de la mère reflétera souvent celui de ses chiots, mais il ne faut pas oublier la part de responsabilité qui incombe à l’éleveur. En effet pour reprendre l’exemple de l’aspirateur, si une lice n’a pas peur de l’aspirateur mais que au court du sevrage, les chiots n’ont pas eu la possibilité de voir la réaction de leur mère face à ce dernier, il se pourrait qu’ils développent tout de même une crainte par la suite.

Afin de mettre toutes les chance de mon coté pour produire des chiots bien dans leur tête, j’effectue un travail de sélection sur le tempéraments des lices et aussi un travail de socialisation/sociabilisation/ familiarisation à leur environnement futur.

Voici une série de vidéos qui vous permettra de mieux visualiser notre travail 🙂 

Attention il ne s’agit pas d’avoir un chiot clé en main, loin de là ! Mon travail d’éleveuse consiste à sélectionner des tempéraments et encore une fois à mettre toutes les chances de mon coté pour un démarrage optimal dans leurs futures maisons à vous de poursuivre ce travail 😉